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La Suisse au fil des floraisons japonaises

La thématique de cet itinéraire en Suisse est bien le fil des floraisons japonaises : nous resterons sur les rives du lac Léman et visiterons un musée doté d'une riche collection de porcelaines du Japon, puis nous découvrirons les collections végétales japonaises d'un jardin botanique et d'un arboretum ; nous ferons une petite escapade au XVIIIe siècle à travers l'histoire d'un château et son jardin et enfin, nous partirons sur les traces du genre Camellia, qu'il s'agisse du japonica ou du sinensis

Renseignements auprès de Sophie Le Berre par courriel sur ce Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.


Le premier contact entre la Suisse et le Japon date de la fin du XVIe siècle lorsqu'un jésuite du nom de Renward Cysat (1545-1614), originaire de Lucerne, publie en Europe le premier livre sur le Japon. Le premier citoyen suisse à avoir posé le pied sur le sol japonais est le capitaine Elie Ripon, originaire de Fribourg. Voyageant pour le compte de la Compagnie néerlandaise des Indes Orientales, il arrive à Nagasaki (Dejima) en 1623 et relate, par la suite, son expérience au public européen. Mais il faut attendre les dernières années de la période d'Edo pour que les relations entre la Suisse et le Japon prennent un véritable essor. En 1861, le Neuchâtelois Aimé Humbert-Droz (1819-1900) arrive au Japon à la tête d'une délégation officielle, qui a pour mission d'ouvrir de nouveaux marchés à l'industrie horlogère et aux manufactures textiles de Saint-Gall. Il joue un rôle de première importance en concluant le Traité d'amitié et de commerce entre la Suisse et le Japon en 1864. 

Les maisons de négoce suisses figurent parmi les principaux exportateurs de soie japonaise à Yokohama au XIXe siècle et, en retour, la Suisse exporte montres et tissus en quantités. Le commerce des montres suisses au Japon prospère et la Suisse a la main mise sur le marché horloger japonais jusqu'au début du XXe siècle. Pendant les dix mois durant lesquels Humbert sillonne le Japon en tous sens, il s'intéresse de près à l'histoire, la géographie, la religion, les institutions sociales, le système politique et les traditions du pays. À son retour il publie Le Japon illustré, un ouvrage monumental contenant des illustrations, dont il avait fait l'acquisition au Japon, ainsi que des croquis d'artistes qui l'avaient accompagné tout au long de son voyage. (Texte du Professeur Hans Bjarne Thomsen, Institut d'histoire de l'art, Université de Zurich)

 Ci-dessous, illustration tirée de l'ouvrage d'Aimé Humbert-Droz, Le Japon illustré, tome 2, 1870 - Magasin de fleuriste.

Le Japon illustré, Aimé Humbert, magasin de fleuriste, 1870
Groupe de 2 à 5 personnes
6 jours, 5 nuits en Suisse
Hôtels 3 étoiles